Bruno Mansa est entraîneur de Jeu Troyen. Un entraîneur très entouré et disputé dans une société où le jeu est devenu la principale activité sociale.
Il y a les jeux de compétition et les jeux de hasard. Et Mansa, lors d’une remise en jeu, perd tout, ses points, sa situation.
Avec 287 points, on ne va pas loin, on peut tout au plus tenir un rôle de figurant dans un jeu de rôles grandeur nature.
Mais il lui faut remonter la pente et aller voir dans les coulisses si le hasard n’est pas tricheur.
Dans un monde de simulation, où commence le réel ?
Prix Julia-Verlanger 1986
Si le thème en arrière-plan est intéressant, l’addiction aux jeux, je dois avouer que je me suis ennuyé et que j’ai été content de tourner la dernière page du livre.
L’intrigue est aussi décousue que les relations entre les protagonistes, les descriptions des jeux troyens sont affligeantes, les transitions brusques. Le style d’écriture s’avère très accessible mais basique, sans la moindre poésie.
J’ai souvent ramé pour avancer dans la lecture, mes pensées s’échappant du livre. L’ambivalence entre Fêtes & Territoires et le Jeu du monde est prometteuse, mais le traitement n’est pas à la hauteur de la promesse. Et aucun des personnages n’a réussi à me convaincre, trop superficiels.
Les cinquante dernières pages m’ont peut-être un peu plus emballé, avec l’enlèvement soudain et la désintoxication ratée, mais la chute ne m’a pas fait rêver.
Une lecture à oublier.