
Scandinavie méridionale, il y a 7 000 ans. Ce sont d’étranges visions qui assaillent Naktokwi, le jeune et puissant shaman dont on respecte la sagesse et dont on redoute les folies. Des visions d’un rêve ininterrompu qui l’entraîne loin de sa paisible communauté de pêcheurs, loin dans les profondeurs des temps futurs – là où s’achèvera dramatiquement, peut-être, la longue marche de l’humanité, cette humanité tellement soucieuse de laisser son empreinte sur la terre qu’elle en a oublié le pacte ancien qui la lie à elle. Alors il faudra partir, rassembler les hardis de tous horizons, braver les mers inconnues pour porter un message de la plus haute importance à ceux qui vivront longtemps après. Si toutefois ils savent encore l’entendre…
Épopée foisonnante, récit d’initiation, d’aventures et d’amour, À l’autre bout du rêve ressuscite avec force et délicatesse la fin de l’enfance de l’humanité, un monde oublié où tout était encore possible – et qui fut le nôtre.
J’ai téléchargé ce livre sur le site de Nat, pour le lire dans le bus, sur le trajet du bureau. Au début, je me suis un peu perdu dans les noms des personnages – Sont pas faciles à prononcer, dis ! –, mais je les ai vite adoptés et me suis laissé aspirer dans le récit au risque de rater à chaque fois mon arrêt de bus ! (Et c’est un indicateur infaillible, pour moi, l’arrêt de bus…)
Au final, j’ai adoré ! Un parfum d’anticipation comme j’aimerais en lire plus souvent. C’est une lecture agréable, originale, bien écrite, reposante, pleine de messages écologiques, d’émotions, des protagonistes attachants, surtout petite sœur. Des idées subtiles à foison, les rêves messagers, la mise en parallèle des époques préhistoriques et modernes, les légendes.