L’Antarctique. À la tête d’une mission scientifique française, le professeur Simon fore la glace depuis ce qui semble une éternité. Dans le grand désert blanc, il n’y a rien, juste le froid, le vent, le silence.
Jusqu’à ce son, très faible. À plus de 900 mètres sous la glace, quelque chose appelle. Dans l’euphorie générale, une expédition vers le centre de la Terre se met en place.
Un roman universel devenu un classique de la littérature mêlant aventure, histoire d’amour et chronique scientifique.
Prix des libraires 1969
J’ai découvert Barjavel avec ce roman. Ce fut un coup de foudre. Porté par une superbe histoire d’amour, magnifiquement tragique, ce roman se boit comme du petit lait.
Sur un fond de montée de tension internationale, de guerre, de mouvement pacifique, les deux époques se marient en un écho intemporel. La base scientifique (hibernation sur 900000 ans notamment) n’est pas tellement crédible, mais n’étant pas au cœur de l’intrigue, elle n’est pas l’essentiel, elle est plus un prétexte au décor général. On peut très bien vivre cette lecture comme une belle romance. Car l’auteur a revisité la légende de Tristan et Iseut, en quelque sorte. Et c’est réussi.
Les rebondissements finaux sont le point d’orgue du roman, submergeant le lecteur d’une bonne dose d’émotions.
À recommander pour qui voudrait découvrir l’univers de Barjavel.