Paris, 1889. Un monde en transition, où les fiacres côtoient les tours vertigineuses des usines. Une ville brumeuse envahie par les aéroscaphes, d’étranges machines volantes qui quadrillent le ciel, et des nuées d’automates cuivrés… C’est dans cet univers révolutionné par l’éther, la substance verte aux propriétés miraculeuses, que la comédienne Margaret Saunders doit résoudre le mystère de la mort de sa meilleure amie, tombée d’un aérocar en plein vol. Sur la piste d’un créateur de robots dément, Margo, secondée par Théo, médecin dans un asile d’aliénés, va découvrir au péril de sa vie les dangers cachés de l’envoûtante vapeur.
Prix Bob-Morane 2000 du meilleur roman francophone
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Fabrice Colin, né en 1972 à Paris, est un écrivain français qui s'est d'abord fait connaître par ses textes relevant des littératures de l'imaginaire, fantasy et science-fiction, avant d'élargir son champ d'action et de se tourner vers le polar, la bande dessinée et la littérature générale.
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Mathieu Gaborit, né en 1972, est un écrivain français, auteur de romans de fantasy et de science-fiction. Il est également concepteur de jeux.
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Un roman à l’ambiance vieille France et steampunk très agréable à lire, avec son style facile, sans fioriture, et son intrigue réglée comme un engrenage. Ce mélange de vie parisienne au temps de l’exposition universelle de 1889 et d’omniprésence des automates en tout genre est très réussi. Dès le départ, on est absorbé par l’enquête et les mystères de l’éther, cette matière à la fois miraculeuse et tellement dangereuse, et ensuite par la poursuite du fameux automate pensant. Margot, la comédienne, et Théo, l’aliéniste, la sœur et le frère, forment un couple inhabituel, un brin innocent mais terriblement efficace pour découvrir les arcanes de l’affaire et révéler la déprime meurtrière de l’automate.
Malgré un final peut-être un peu rapide à mon goût, ces confessions me laissent une impression fort délicieuse, de la même veine que celles des grands classiques du genre. C’est dire !