Quelque cent mondes composent la confédération de Naflin, parmi lesquels la somptueuse et raffinée Syracusa. Or, dans l’ombre de la famille régnante, les mystérieux Scaythes d’Hyponéros, doués d’inquiétants pouvoirs psychiques, trament un gigantesque complot dont l’instauration d’une dictature sur la confédération ne constitue qu’une étape. Qui pourrait donc leur faire obstacle ? Les moines guerriers de l’ordre assourate ? Ou faudrait-il compter avec cet obscur employé d’une compagnie de voyages qui noie son ennui dans l’alcool sur la planète Deux-saisons ? Car sa vie bascule en ce jour où une belle syracusaine, traquée, passe la porte de son agence…
Grand Prix de l’Imaginaire 1994 et le Prix Julia-Verlanger 1994
Ce space opera au parfum de fantastique m’a enchanté. Un mélange qui n’est pas sans rappeler la saga Star Wars, en plus acide peut-être, et avec l’humour en moins. J’ai été absorbé par les décors et l’intrigue du début à la fin. Le souci du détail de l’auteur et ses longues descriptions s’avalent sans peine grâce à une touche appréciable de poésie.
Le personnage de Tixu, ce héros malgré lui, est touchant, très réussi. Avec la belle Aphykit, inaccessible, ils forment un duo improbable qui rayonne un charme imparable.
Franchement, je n’ai pas vu passer les 600 pages de ce gros pavé. C’est fluide, plein de surprises, aucun point mort.
Pierre Bordage n’a pas fini de m’étonner.