Elle s’appelle Elyia. C’est une cybione.
Son métier : agent très spécial, au service de la toute-puissante agence Ender. Aujourd’hui, on vient de l’expédier sur la planète Cinq-Tanat pour briser un mouvement révolutionnaire. Un job qui ne lui fait pas peur ; elle y laissera peut-être sa peau, mais ce ne sera pas la première fois.
Car les missions fatales, elle connaît. Elle a même déjà donné. Non, le vrai problème, c’est que son patron semble lui cacher quelque chose… et que, une fois encore, ses propres convictions la portent à épouser la cause des insurgés.
Autant le premier Cybione ne m’avait pas complètement convaincu, autant j’ai adoré celui-ci.
Beaucoup plus politique, plus fouillé, plus humain. Elyia est encore plus fascinante, sensible. J’adore sa personnalité à l’opposée de ce qu’on pourrait attendre d’un agent dont le métier est tueuse au service de l’agence Ender. Bien sûr, elle se défend, elle défend les autres, et quand elle se bat, ça saigne, elle n’épargne plus.
Dans cet épisode, à l’instar du premier, elle doit détricoter une situation insoluble, tout en se demandant pourquoi elle a atterri sur cette planète. Elle rencontre ces cibles, et au lieu de les éliminer, elle essaye de les comprendre, quitte à désobéir aux ordres. J’adore !
De toute façon, elle sait qu’elle finira sacrifiée, et qu’elle ressuscitera…
La tension est palpable, l’auteur la fait vivre avec son style, en prenant le contre-pied, chahutant le lecteur. Il nous baigne dans une ambiance de révolution qui couve, de lutte de pouvoir, de croyance ancestrale, de pouvoir ésotérique. J’adore !
On l’aura compris, et au cas où je ne l’aurais pas assez répété, j’ai adoré !
Mon seul regret, un peu court. Il ne me reste plus qu’à dénicher le Cybione-3 pour me consoler.