Comment, pourquoi, par qui a-t-il été déposé sur la grève, cet homme nu, sans identité ni passé ? Derrière lui, à l’infini, un désert de sable, ponctué par quelques collines. D’où parfois surgissent, un instant, des hordes primitives et sauvages qui le traquent… Mais l’être sans mémoire semble invulnérable. A la recherche de sa véritable identité et du secret de sa naissance, le solitaire, hanté par des » images bulles » – visions oniriques et fragmentaires d’autres réalités – se lance dans un étonnant périple, une course contre la montre qui le conduira d’univers biotechnologiques en plages de néant, au travers de multiples dimensions.
Grand prix de l’Imaginaire 1975
J’ai découvert ce livre dans l’ancienne bibliothèque de mon beau-frère. Un livre de poche au papier jauni qui sent bon la SF des années 70.
Des mondes parallèles, des voyages dans le temps, des extraterrestres, des immortels, un ordinateur omniscient qui se prend pour Dieu, tous les ingrédients sont réunis pour se régaler. Et pourtant, je suis resté sur ma faim. L’imagination est là, mais j’ai trouvé qu’il manquait de rythme, d’un fil conducteur. Le héros est à la recherche de lui-même, il découvre son passé, ses pouvoirs surnaturels et ses milliards de lui-même. Il y a de belles réflexions sur l’amour libre, sur l’immortalité, sur les civilisations, mais on se demande tout du long où l’auteur veut nous mener. À la fin on rencontre enfin le dieu créateur et on comprend… Un peu fort de café, je trouve.