Vingt petites histoires sous forme de contes, de légendes, de mini polars. Bernard Werber nous offre avec L’Arbre des possibles des récits fantastiques où les dieux vont à l’école pour apprendre à gouverner les peuples, où les objets sont soudainement remplacés par leurs noms, où les gens ne savent compter que jusqu’à 20, où l’on part en vacances au XVIIe siècle sans oublier de se faire vacciner contre la peste…
Foisonnement d’idées poétiques, de décors grandioses, de personnages drôles et truculents, ce livre révèle un nouvel aspect de l’œuvre de l’auteur des Fourmis et de L’Empire des anges.
Ce recueil de nouvelles est typique du style de l’auteur. Si vous voulez avoir une idée de son monde et de son humanisme, n’hésitez pas à le feuilleter !
Je viens de le relire et me suis régalé une nouvelle fois avec son inventivité, son humour et son écriture fluide, simple, qui se fait oublier au profit de l’expérience de lecture. Une base de science-fiction parfois teintée de fantastique, chaque nouvelle présente son lot d’originalité. Parfois un texte nous rappelle un de ses romans, ce qui nous replonge immanquablement dans d’autres dimensions, comme dans un livre à tiroirs. Pour certaines nouvelles, j’aurai peut-être attendu une chute plus originale ou percutante, mais à part ce détail, c’est un pur plaisir.