Entrepreneur couronné de succès dans le domaine de l’intelligence artificielle, Édouard Neuville décide soudainement de vendre sa société pour se lancer en politique. Entouré de son précieux collaborateur Antoine Berlioz et de sa très belle épouse Valentine, assisté des meilleurs experts, son charisme, son érudition et son discours disruptif lui assureront rapidement notoriété et popularité dans un pays secoué par de multiples crises. Mais parviendra-t-il à pénétrer les cercles du pouvoir ? Sur fond de fresque sociale et politique, une fiction à suspense qui nous interpelle aussi sur les transformations de nos sociétés par l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies associées.
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Merci à Babelio et aux éditions Daphnis et Chloé de m’avoir proposé ce livre ! Bien que le milieu de l’élite sociale ne me tente pas trop, j’ai passé un bon moment de lecture.
Sur la forme, les descriptions des lieux et des personnages, ainsi que les transitions, sont réduites à leur plus simple expression. Les dialogues, manquant parfois de naturel, tiennent plus d’une alternance de monologues. Ce qui donne un style très particulier, et au final plutôt fluide, qui n’est pas désagréable. On peut toutefois déplorer l’usage de termes un peu trop rares ou techniques pour le commun des mortels.
Autre remarque de forme, matérielle celle-là. L’image apposée sur la première de couverture aurait plutôt tendance à me faire fuir qu’à me faire acheter le livre. Elle ressemble à un montage bricolé à la hâte. Étant donné le thème de l’ouvrage, une image générée par une IA aurait probablement été plus habile et appropriée.
Pour en revenir au contenu, je dirais que ce roman est une sorte de soft thriller. Le suspens n’est pas intense mais suffisant pour tenir le lecteur en haleine sans l’essouffler. Avec le développement de sujets comme la cybersécurité, le transhumanisme, la démocratie numérique, le jumeau virtuel, on flirte avec la branche anticipation de la SF que j’affectionne. J’aurais donc aimé que l’auteur projette plus loin l’intrigue dans ce sens, qu’il l’engage franchement dans les méandres bienfaisants ou délétères de ces technologies. Mais peut-être n’était-ce pas son objectif premier. Son regard sur la démocratie actuelle n’en reste pas moins remarquable.
Le personnage d’Antoine m’a beaucoup plu, cet antihéros désintéressé, terre à terre, qui préfère rester dans l’ombre ou les prairies savoyardes plutôt que les fastes de la vie parisienne. À l’image de la sagesse qui l’emporte sur l’ambition.
En revanche, l’auteur ouvre des portes et oublie de les refermer. La première concerne la sœur malade d’Antoine. On sent qu’elle pourrait avoir une importance majeure dans l’histoire, mais non, rien. Elle semble n’être en définitive qu’un élément du décor. La seconde, plus fâcheuse, est celle laissée béante par l’attentat. Pas la moindre piste n’est donnée sur les potentiels commanditaires. C’est assez frustrant, je trouve. Sans la fermer complètement, l’auteur aurait pu fournir des indices qui laissent aux lecteurs un os à ronger. Surtout qu’il y a de la matière pour attiser leur imagination. Mais dans l’état, les possibilités sont trop vastes. À moins qu’il n’y ait une suite, un tome 2 en préparation ?
Enfin, malgré ce petit goût d’inachevé, le dénouement, sans être une grande surprise, reste efficace et savoureux.
En conclusion, comme déjà dit en intro, j’ai passé un bon moment, mais ne recommanderais pas la lecture à n’importe qui. Un minimum de culture ou d’intérêt pour le monde du business international et de la High Tech est, je pense, nécessaire pour l’apprécier.