Cette planète est notre berceau mais nous l’avons saccagée. Nous ne pourrons plus jamais la soigner ni la retrouver comme avant. Quand la maison s’effondre, il faut partir. Recommencer tout, ailleurs et autrement. Le Dernier Espoir, c’est la Fuite.
Le plus beau des rêves : Bâtir ailleurs une nouvelle humanité qui ne fasse plus les mêmes erreurs.
Le plus beau des projets : Construire un vaisseau spatial de 32 km de long propulsé par la lumière et capable de faire voyager cette humanité pendant plus de 1000 ans dans les étoiles.
La plus folle des ambitions : Réunir des pionniers idéalistes qui arrivent enfin à vivre ensemble en harmonie.
Et au final la plus grande des surprises…
Où l’on retrouve Bernard Werber dans un registre inhabituel, loin des fourmis, loin du monde des morts, loin de la Terre.
Mais bien lui en a pris. L’idée générale n’est pas des plus originales – fuir une Terre en déclin vers une planète hospitalière –, mais l’auteur a su traiter le sujet dans son style, avec ses idées humanistes, ses inquiétudes, pour produire un résultat plus qu’honorable.
Beaucoup de péripéties, de rebondissements – il faut tenir la bagatelle de 1000 ans quand même ! –, et aussi de nombreux symboles bibliques dans cette fresque romanesque. Ce qui prépare à la chute, dirons-nous. Une chute dont je ne sais pas trop quoi penser. Mitigé. D’un côté, elle est cohérente avec l’ensemble, bien amenée. D’un autre côté, j’aurais préféré plus d’inventivité, plus de liberté par rapport à cette histoire déjà archiconnue…