Selon la Déclaration d’Antonia, il n’y a de propriété que d’usage. Chaque être humain est libre et maître en son travail ; le sol, l’air, l’eau, les animaux et les plantes ne sont pas des ressources. Et le monde est un bon endroit où vivre, si tant est qu’on se donne la possibilité de le construire ensemble.
Umo est né et a grandi à Pelagoya. Il aime la musique, voyager et fabriquer des objets.
Gob est née à Antonia. Elle n’aime rien tant que les livres, les lire et les écrire.
Voici l’histoire de leurs amours, leurs expériences, leurs doutes, et de toutes les personnes qui ont un jour croisées leur route, de Pelagoya à Télégie, en passant par les cités jumelles, Arkadia et Amistad,
Voici l’histoire de tout l’amour et de tout le travail qu’ils ont fait.
Voici Eutopia.
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Voilà un livre qui me laisse indécis quant à mon appréciation finale. J’ai beaucoup aimé certaines de ses facettes et beaucoup moins d’autres.
Sur la forme d’abord. Un sacré pavé ! Plus de 600 vraies pages, un poil trop bavardes à mon goût. Pour autant, raconter une vie entière et ses rencontres ne se fait pas en trois lignes. L’originalité de l’ouvrage est la grande liberté qu’ a pris l’auteur avec la grammaire, pour en faire une écriture moins exclusive. Pourquoi pas, la féminisation de l’écriture ne m’a pas déplu, mais j’avoue que ce choix d’accorder le participe présent m’a perturbé et a nui à la fluidité de la lecture.
Sur le fond ensuite. J’adhère à beaucoup de principes énoncés dans la déclaration d’Antonia, par exemple le salaire universel après les études, la propriété d’usage, la régulation des naissances, la place grandissante laissée à la Nature. Je suis plus hésitant sur d’autres par contre, comme l’amour libre ou la suppression de la famille. Disons que je demande à voir. Enfin, un certain comportement m’a en revanche franchement contrarié… Comme si on ne pouvait faire la fête, ou se vider la tête, qu’avec de l’alcool et des joints !
Au global, je trouve cette utopie irréaliste. Ce qui est, me direz-vous, le propre de l’utopie. Sauf que dans celle-ci, on y trouve que de la bonne volonté et de bons sentiments. La nature humaine n’est pas si idyllique. Où sont les crimes, la violence, la délinquance ? Comment Eutopia s’en est-elle débarrassée ? On ne sait pas trop. Du coup, la lecture est reposante, certes, mais elle manque de nerf, d’enjeu.
Et puis, je n’ai pas trop accroché avec Emo, le narrateur. Je ne lui trouve rien de « spécial ». Une personnalité banale en quelque sorte, qui se disperse beaucoup. Son intérêt en tout cas est son rôle de témoin et de faire le lien entre les différentes rencontres qui, elles, sont divertissantes.
En conclusion, ce long roman n’entrera pas dans la liste de mes livres préférés, mais il risque de trotter longtemps dans ma tête. Et ça, c’est rare pour un livre.