Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes du XXIe siècle. La santé de la population ne cesse de s’améliorer ; toutes les statistiques le prouvent. Le problème, c’est de maintenir les grands équilibres. Pour y parvenir, il faut supprimer 400 000 citoyens par an dans l’Hexagone. Choisis avec art par le Grand Ordi, qui chaque matin procède à un tirage au sort morbide. C’est le travail des Furets de liquider, pas forcément en douceur, tous ceux dont la vie doit prendre fin au bénéfice de la communauté. Un boulot comme un autre, en somme. Avec des avantages. Jusqu’au jour où un certain Furet, grand amateur de films noirs du XXe siècle, découvre sur sa liste le nom de Jos. L’amour de sa vie. Jean-Pierre Andrevon, au sommet de son talent, livre ici à la fois une description réaliste d’un avenir effrayant et un pastiche, éblouissant de verve et de rebondissements, d’un roman noir propulsé dans le futur.
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Je viens de combler une grande lacune. Je n’avais jamais lu de romans de Jean-Pierre Andrevon, pourtant un auteur majeur de la SF française. Et je ne le regrette pas. Au contraire, j’ai envie de lire toute son œuvre maintenant !
C’est très réussi, j’ai été happé du début à la fin. L’idée est froidement géniale : comment traiter à la fois la surpopulation et la santé de la population ? La façon de faire ne laisse pas indifférent. C’est ignoble et c’est justement le travail du Furet…
L’ambiance du bouquin est sombre, résignée, le personnage tout aussi désabusé, crédible, détestable et attachant.
Le style d’écriture est trivial sans être trop vulgaire. On vit dans la peau du narrateur, ses doutes, ses blessures, son pétage de plomb, ses folies, son renoncement.
Un peu trop de morts à mon goût pour en faire un de mes romans préférés. Mais c’est mon seul reproche, s’il devait en avoir. Il s’en est donc fallu de peu pour qu’il n’obtienne la note maximale.