Survivre six siècles au sein de la Dictature Aléatoire, tel est le destin de Reto Erding.
Afin de mener à bien cette longue quête, il devra user de courage, de conviction et de stratagèmes. Suivez-le dans ce monde post-apocalyptique, de Finlande en Nouvelle-Zélande, et découvrez la civilisation Zéphyr, son mode de vie drastiquement écologique et totalitaire. Résistez à la pandémie, domptez les anibots et surtout n’oubliez jamais: ils sont à vos trousses. Fuyez !
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Gabriel Arlys est né en Provence mais réside en suisse. Auteur de plusieurs publications scientifiques sous son vrai nom, ce docteur en Sciences de la vie a écrit son premier roman de SF au cours de sa thèse, à la recherche d'une liberté d'écriture que la science ne pourrait lui offrir.
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Franchement, je suis bluffé. J’ai encore en tête la lecture de La dictature aléatoire qui, malgré son inventivité, ne m’avait pas convaincu du tout. Je mesure pleinement le progrès qu’a fait l’auteur entre ses deux romans.
Ici, l’écriture est fluide, maîtrisée. Elle se fait discrète au profit d’une histoire qui ne se disperse pas inutilement. Bravo pour la persévérance.
Bien qu’on s’interroge longtemps sur l’intérêt des deux fils du récit, la mise en parallèle des vies des deux Reto s’avère finalement judicieuse. Il faut patienter jusqu’à l’épilogue pour comprendre, pour que le voile se lève en apothéose.
La traversée glaciale du premier Reto m’a paru un peu longue, mais j’ai aimé voir naître cette amitié impensable entre l’homme et le petit robot-araignée. Le dernier Reto, en revanche, épaulée par son amie Lindsay, m’a conquis de suite et tenu en haleine du début à la fin.
Les deux Reto sont à la fois semblables et différents. Il partage le même humanisme, mais alors que le premier Reto s’entiche d’un robot, le dernier les exècre, surtout les anibots. S’il savait… Bref, le personnage est crédible, réussi.
Un seul bémol, s’il en est. Ayant lu le premier roman, la civilisation Zéphyr et le peuple banni m’étaient familiers. Je serais curieux de connaître l’avis d’un lecteur qui lirait L’ADN de Reto Erding sans avoir lu La dictature aléatoire. Saisirait-il à sa juste valeur le rôle de Reto ? Malgré les rappels, ne lui manquerait-il pas une partie de l’ADN de l’intrigue ?
OK, je tatillonne, mais rien à craindre, ce roman post-apocalyptique est une valeur sûre !