Sur l’aquatique Farkis, les noirs et amphibies Ouqdars donnent naissance par scissiparité au double parfait qui sera leur unique descendance. Mais voilà que se produit un événement sans précédent : sous la férule de son maître Ranys, qui l’aime passionnément, Damballah met au monde un double blanc !
Fuyant le verdict des prêtres de Khimer, les exclus vont chercher des réponses à leurs nombreuses questions. Qui sont réellement la déesse Khimer et le Basilic ? Comment rendent-ils leurs oracles ? Et pourquoi est-il impossible à quiconque de quitter Farkis ?
Fable humaniste, ode à la différence, cri d’amour pour la liberté, Le créateur chimérique est un roman de science-fiction remarquablement maîtrisé.
Grand Prix de l’Imaginaire 1989
Autant j’avais été séduit par Chromoville, le premier roman que je lisais de cette auteure, autant celui-là m’a laissé sur ma faim. Peut-être en attendais-je trop pour un livre qui a reçu le Grand Prix de la science-fiction française en 1989. J’ai trouvé l’ensemble long, un peu décousu. Seules les 50 dernières pages m’ont vraiment intéressé, sans non plus me transcender.
L’idée de la scissiparité pour maintenir une population constante est inventive, un peu mystérieuse aussi. La mise en scène de cet Ouqdar qui doute de son dieu, qui cherche à outrepasser les limites, est aussi séduisante, mais parmi toutes ses péripéties un peu confuses, le seul suspense qui m’a tenu jusqu’au bout a été de comprendre pourquoi ce roman s’intitulait « Le créateur chimérique ». Quand allait-il apparaître ? Ce créateur a fini par apparaître, mais bien tard. Trop tard ?