Sylvain Kramer, enfant trouvé dans les montagnes américaines, était sorti premier de l’École d’Astronautique, après de brillantes études.
Toutefois, au cours de sa jeunesse, il avait fait une curieuse découverte dont il n’avait jamais osé parlé. Lorsque son organisme était soumis à un certain seuil de douleur ou de danger, une réaction brutale survenait dans son cerveau, insufflant à son organisme les ressources nécessaires pour vaincre les difficultés. Sylvain s’embarqua avec ses compagnons dans un aviso du Service des Explorations Lointaines, à destination de la planète Skaï. Pendant tout le voyage, le jeune astronaute ne pouvait se débarrasser d’une certaine angoisse : il lui semblait que depuis sa naissance, cette mission était programmée dans son esprit et qu’il n’avait jamais été réellement libre de sa destinée.
La découverte des Zirks, farouches guerriers et envahisseurs de nombreuses planètes, apportera-t-elle à Kramer une solution à son problème personnel ?
L’intrigue de ce roman est d’un classicisme édifiant. Heureusement que l’écriture est portée par un rythme soutenu et engageant.
Un bébé est découvert par un couple de Terriens. Après avoir grandi dans les montagnes avec sa famille adoptive, l’enfant fera des études brillantes, inventera un moteur révolutionnaire pour naviguer dans l’espace, deviendra astronaute et découvrira la planète Skal dont les habitants, et parmi eux la belle Yzil, sont asservis par des envahisseurs brutaux, les Zirks. Guidé par une sorte d’instinct hors norme, Kramer réussit tout ce qu’il entreprend. Quant à savoir s’il réussira à battre les méchants et à remonter à ses origines mystérieuses, je vous laisse deviner.
J’ai lu des romans de ce type beaucoup plus inventifs et écrits par des auteurs inconnus qui mériteraient tout autant, voire plus, d’être édités chez Fleuve. Enfin, on ne va pas refaire le monde de l’édition en un jour…
Pour en revenir à ce bouquin, au fond, il a un côté reposant. Il n’y a pas de mauvaise surprise. Mais voilà, on reste sur sa faim.