La famille Taylor a tout réussi : le mariage de leur fils Andrew avec la riche héritière Victoria Moore, et la découverte du radianium, une substance nouvelle et miraculeuse dont personne ne soupçonne l’étendue des applications. Une jeune femme, pourtant, commence à s’intéresser de près aux affaires des Taylor, au risque de découvrir de terribles secrets et d’y perdre ce qu’elle a de plus précieux.
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Avec son ambiance aristocratique anglaise d’un autre siècle, ses dirigeables et trains privés comme moyen de locomotion des classes riches, ce roman commence sur une note de conte de fées : Victoria Moore, une fille hautaine, reçoit un château digne de la belle au bois dormant en cadeau de fiançailles, agrémenté de soi-disant automates à l’allure très humaine en guise de serviteurs. Mais bien vite le conte de fées vire en cauchemar. Le futur mari, Andrew Taylor, dévoilera sa véritable nature. Violent et volage, plus intéressé par les intérêts financiers de son projet, il considère sa femme comme un défouloir !
Sous forme de produit de beauté, le radianium, une matière considérée comme miraculeuse par les Taylors, devient le produit phare à la mode. Mais dans les mines d’extraction de la précieuse matière, des ouvriers tombent malades, se mettent en colère face à l’arrivée des « radiavailleurs » qui prennent leurs emplois.
Une jeune détective, Libbie Miller, enquête pour découvrir le mystère qui se cache derrière le succès du radianium. D’ailleurs, soit dit en passant, on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec l’uranium et les radiations associées. Ce qui semble loin d’être fortuit de la part de l’auteur.
Très agréablement écrit, ce roman oscillant entre steampunk et fantastique possède tous les ingrédients d’un très bon drame, un peu sombre certes, mais qui a la délicatesse de se termine de façon plutôt morale.
À quand de nouvelles enquêtes de Libbie ?