
Belle affluence au vernissage des œuvres de Kerlam, dans cette célèbre galerie de l’avenue Matignon. Soirée mondaine pourtant troublée par l’irruption d’un miséreux tenant des propos étranges et alarmants. Clochard illuminé ou réellement doué de facultés supranormales ? Quel était donc cet “oiseau noir”, et cette “pieuvre géante” aux tentacules innombrables, dont il annonçait l’effroyable menace, entre autres prophéties inquiétantes ? Divagations ? Voire ! Gilles Novak et ses compagnons allaient bientôt changer d’avis lorsque, roulant la nuit, un terrifiant cercle de flammes enveloppa brusquement leur voiture…
Un petit roman rapide et plaisant à lire. Un mélange de polar, de parapsychologie, de mondes parallèles pour un résultat que je qualifierais de sympathique, bien que je sois loin de supporter les thèses ésotériques de l’auteur. Mon dada, c’est plutôt la zététique. Alors, j’ai bien ri (jaune) quand parfois la science, la vraie, y est dénigrée.
À signaler : des héros qui n’ont pas trop d’états d’âme à liquider de sang-froid leurs ennemis ; et aussi un très court passage qui frôle l’homophobie… (mais peut-être me trompé-je.)
Malgré tout, le ressenti général est plutôt bon et je tenterais probablement un autre roman de cet auteur. Pour confirmer cette première impression, ou pas…