En route pour la ville des dieux !
Les hommes ont régressé à un stade primitif après une catastrophe nucléaire qui a bouleversé la planète. La survie s’est organisée au coeur de tribus. Dans l’une d’elle vit un enfant noir, rejeté par les siens à cause de sa différence. Lorsque l’enfant est condamné à mort par leur chef, il se met alors en route vers Niourk, la ville des dieux, en quête de nourriture. Mais dans cette métropole abandonnée ne subsistent que ruine, radiations et machines étranges…
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Stefan Wul, de son vrai nom Pierre Pairault, né en 1922 à Paris et mort en 2003, est un écrivain de science-fiction français. Principalement connu pour ses romans, il a également écrit des nouvelles et des recueils de poèmes.
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Ce roman est remarquable par son imagination. L’évolution de l’enfant noir, d’un rejeton de sa tribu à un maître du monde, est osée, mais très bien construite d’un point de vue romanesque. En revanche, d’un point de vue scientifique, elle n’est pas réaliste sur bien des points. Par exemple, les effets de la radioactivité, ou encore le centre de la galaxie, s’avèrent des plus farfelus. Mais nous sommes dans le registre de la science-fiction, alors tout est permis.
J’ai beaucoup aimé la première partie et la découverte de la cité des dieux. Ensuite, l’épisode avec les poulpes géants sort de l’ordinaire. Après, avec l’entrée en scène des androïdes originaires de Vénus, on entre dans une autre dimension. J’ai un peu moins accroché.
Mais la conclusion est belle. Elle résonne comme une leçon de vie. On a beau vouloir et acquérir plein de savoirs et de richesses, au final, on en revient toujours à ses origines et à l’essentiel.
Ah, j’oubliais. J’ai adoré l’ours.
Niourk est considéré comme un classique de la science-fiction. Malgré mes quelques réserves, il le mérite amplement.