
Après l’apocalypse, Myriam récolte ce qu’il reste des livres ; elle recolle patiemment les fragments de récits oubliés pour créer une mythologie nouvelle, capable de guider sa communauté et, pourquoi pas, toute l’humanité.
De la chute de Lucifer aux chaussons de Cendrillon, en passant par le Lac des Cygnes et les pérégrinations d’Œdipe, L’Évangile selon Myriam revisite les mythes fondateurs de nos sociétés et les questionne :
Qu’y a-t-il au début de l’histoire ?
Qu’est-ce que la solidarité ?
Quels liens entretiennent la Vérité et le Mensonge ?
Et l’amour dans tout ça ?
Après l’apocalypse, Myriam récolte ce qu’il reste des livres ; elle recolle patiemment les fragments de récits oubliés pour créer une mythologie nouvelle, capable de guider sa communauté et, pourquoi pas, toute l’humanité.
De la chute de Lucifer aux chaussons de Cendrillon, en passant par le Lac des Cygnes et les pérégrinations d’Œdipe, L’Évangile selon Myriam revisite les mythes fondateurs de nos sociétés et les questionne :
Qu’y a-t-il au début de l’histoire ?
Qu’est-ce que la solidarité ?
Quels liens entretiennent la Vérité et le Mensonge ?
Et l’amour dans tout ça ?
Prix Rosny aîné 2022
Cet évangile est un patchwork mêlant contes anciens, citations aussi inattendues que variées, œuvres plus contemporaines et chapitres de la Bible. Le tout réécrit sous un regard plus moderne, moins idyllique, plus féminin assurément, et en tout cas moins fanatique.
Le personnage d’Alphonse, ce lien diabolique entre les différents textes, est intrigant et s’avère une brillante invention, prometteuse. Pourtant, malgré quelques profondes réflexions sur les croyances, la vérité, l’amour, je n’ai pas réussi à m’immerger complètement dans le fil du roman. À mon humble avis, les divers récits prennent trop de place et la structure, ou la cohérence globale, en pâtit. Au final, on en sait très peu sur ce monde post-apocalyptique, si ce n’est sa dimension spirituelle. À moins qu’il ne soit un prétexte pour rassembler des textes (ré)écrits par l’auteure au fil de l’eau. Et pourquoi pas après tout. Mais j’aurais peut-être aimé plus de corps au liant.
Sinon l’écriture est agréable, fluide, le ton un brin pessimiste, si ce n’est réaliste.