Sur une Terre devenue inhabitable en raison du réchauffement climatique, une humanité à l’agonie vit ses dernières heures. Deux hommes et deux femmes s’apprêtent à s’élancer dans un vaisseau spatial vers la planète inconnue qui pourrait leur servir d’ultime refuge. La mission de ces quatre « élus » : donner à l’humanité une chance de se perpétuer après avoir causé sa propre perte par sa folie autodestructrice. Mais une telle humanité mérite-t-elle vraiment d’être sauvée ? Tous ne sont pas d’accord…
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Né en 1955 à Auvers-sur-Oise, Jean-Pierre Martinez monte d’abord sur les planches comme batteur dans divers groupes de rock, avant de devenir sémiologue publicitaire. Il est ensuite scénariste pour la télévision, et revient à la scène en tant qu’auteur de théâtre. Il a écrit une centaine de comédies. Il compte aujourd’hui parmi les auteurs contemporains les plus joués en France, et plusieurs de ses pièces ont été traduites en espagnol, en portugais et en anglais.
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Si le ton est plutôt léger dans la première partie, les questions existentielles se rappellent malgré tout vite à nous. Dont celle-ci, essentielle : L’humanité mérite-t-elle d’être sauvée ? La réponse se retrouve entre les mains de ces quatre derniers humains survivants d’une Terre en surchauffe… Le débat est lancé, arguments, contre-arguments, agrémenté de préoccupations bassement égoïstes, en attendant que la fusée, l’arche de la dernière chance, décolle. L’intrigue avance à un rythme efficace, intelligemment construite, assortie de rebondissements bien amenés et dosés.
J’ai beaucoup aimé la scène du réveil après une longue hibernation. Elle est très forte, et démontre que la question est tranchée finalement, pour cette pièce de théâtre en tout cas !
En revanche, je supprimerais carrément le dernier acte optionnel. Parce que je m’étais fait ma propre idée de ce qu’il était advenu de Paul et Virginie, et que la version proposée par l’auteur m’a quelque peu déçu. Dans le non-dit, et dans mon imagination, ils auraient pu être des héros et non des criminels… Et aussi parce je pense qu’il est préférable de laisser le spectateur sur une note positive. Sur l’espoir de ces nouveaux Adam et Eve !