Y a-t-il des êtres humains ailleurs que dans notre galaxie ? C’est la question que se posent le professeur Antelle, Arthur Levain, son second, et le journaliste Ulysse Mérou, lorsque, de leur vaisseau spatial, ils observent le paysage d’une planète proche de Bételgeuse : on aperçoit des villes, des routes curieusement semblables à celles de notre Terre. Après s’y être posés, les trois hommes découvrent que la planète est habitée par des singes. Ceux-ci s’emparent d’Ulysse Mérou et se livrent sur lui à des expériences. Il faudra que le journaliste fasse, devant les singes, la preuve de son humanité.
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Pierre Boulle est un écrivain français né le 20 février 1912 et mort le 30 janvier 1994. Il adore la littérature, les livres, la chasse et les jeux. Vers la fin de la guerre, en 1918, il entre au lycée d'Avignon. Après l’école il veut devenir ingénieur avec une formation à Supélec pour aider sa mère. Pendant trois ans, il travaillera comme un forcené dans une plantation d'hévéa, loin de l'Europe. En 1941, Pierre Boulle, qui est toujours en Asie, s'engage dans la Résistance et rejoint la France libre. En 1942, il est capturé par des militaires Français du gouvernement de Vichy qui le condamnent aux travaux forcés à perpétuité. Puis après toutes ces guerres, il publie un roman d'aventures, Le Pont de la rivière Kwai en 1952 et un roman de science-fiction, La Planète des Singes en 1963.
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Qui ne connaît l’histoire ? J’avais vu les films, des feuilletons, mais je n’avais jamais lu le livre. Aujourd’hui, c’est chose faite et je me rends compte du manque et de l’écart entre l’intrigue originale et les œuvres cinématographiques. Notamment, j’attendais la fin, avec cette statue de la liberté détrônée en dernière image… et je l’attends encore…
Mais peu importe, ce n’est qu’une anecdote et le roman originel apporte, à mon avis, une dimension bien plus émotionnelle et romanesque qui ne transpire pas autant dans les films.
L’idée de fond est quant à elle géniale. L’homme réduit à une bête sauvage, dominé par une autre espèce qui ne fait finalement rien de pire que la nôtre. Une invitation à méditer sur le sort que l’on fait subir aux autres habitants de la Terre. Ce livre à la vertu de remettre l’homme à sa place. Nous ne sommes qu’une espèce animale éphémère parmi tant d’autres.
Il y a certes quelques incohérences, des conjonctions pas très scientifiques, mais grâce à une intrigue riche et dynamique, l’ensemble est très plaisant à lire. Il mérite sa place parmi les grands classiques de la SF française.